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Destination Finale : Ligue des Champions

  • Photo du rédacteur: RivaldoML11
    RivaldoML11
  • il y a 15 heures
  • 18 min de lecture

[An English translation is available on this page, please scroll down]


Il n'y en a plus que quatre. Quatre équipes à toujours rêver de soulever la coupe aux grandes oreilles cette année. Rarement la plus grande competition européenne de football aura paru aussi ouverte. Aussi compétitive. Car nos semi-finalistes font certainement partie des cinq meilleures équipes de la saison-avec Liverpool, éliminé plus tôt par le PSG.

Quatre équipes. Quatre championnats. Quatre histoires. Quatre visages différents. Arsenal, Inter Milan, Paris Saint Germain et FC Barcelone, qui remportera le trophée?


Arsenal-PSG (29/04 @Arsenal, 7/05 @PSG)

Arsenal de guerre


Parlons d'abord des Gunners, peut être le favori à cette heure. Depuis l'arrivée d'Arteta il y a six ans déjà, le club s'est peu à peu transformé en machine, système bien huilé, capable de rivaliser avec l'ogre Manchester City sur les pelouses de Premier League, perdant magnifique, échouant de très peu les saisons passés dans la quête de son premier titre. Cette saison, c'est -relativement- plus compliqué en Angleterre, dans un championnat dominé par les Reds de Liverpool. Sur la scène européenne en revanche, c'est avec l'art et la manière que les coéquipiers d'Ødegaard, capitaine inspiré, administrent leurs leçons de football. Demandez donc au Real Madrid, aux abois à Londres, puis muselé dans son antre par la maîtrise technique, la sérénité tactique et la solidité défensive des Gunners. Même l'ombre d'une noche magica, d'une remontada si naturelle au Real, même cette saute de concentration coupable d'un William Saliba par ailleurs impressionant n'aura pas instillé le moindre doute pour Arsenal, sûr de ses forces, durant le quart de finales retour. Un sentiment qu'il y avait une classe, un monde d'écart entre les deux équipes. Constat d'échec subi par le Real Madrid...comme par de nombreuses autres équipes en phase de ligue, que le club londonien avait bouclé à la troisième place, comptabilisant six victoires, un nul et une défaite seulement. Défaite contre..l'Inter Milan dont nous parlerons sans tarder. Cependant, quelques lignes supplémentaires sur Arsenal sont nécessaires : leur assise défensive est effrayante, leur esprit d'équipe exemplaire, sans parler de leur qualité sur coup de pied arrêtés.


Alors ogre imbattable ? Pas forcément. L'infirmerie du club est bien remplie, avec des joueurs cadres comme Gabriel, Kai Havertz et Gabriel Jesus et les munitions offensives en sont donc bien réduites, ce qui peut stériliser leur attaque. On parle tout de même d'une équipe contrainte à aligner Mikel Merino, milieu de formation au poste d'avant centre. Oui mais voilà, celui-ci dépanne avec brio et Bukayo Saka est revenu juste à temps pour redynamiser le front offensif des Gunners. L'ailier virevoltant change tout pour une équipe parfois pas si inspirée offensivement. Ajoutons qu'en Ligue des Champions, être bon défensivement peut faire toute la différence. Les Gunners sont la meilleure défense de Premier League et les statistiques avancées en Europe sont aussi très flatteuses de ce point de vue là. Enfin, Arsenal est une équipe de contrôle, maîtrisant les débats de manière presque méthodique, ce qui les rends très difficiles à battre, avec seulement trois défaites sur la scène domestique et une en Europe. Surprenamment, ces revers ne proviennent d'aucune des tops équipes d'Angleterre puisque les Gunners se sont seulement cassés les dents sur Bournemouth, West Ham et Newcastle. Solide, impressionant, dominant, Arsenal est prêt à aller chercher le trophée. Les planètes semblent alignés. Le moment est peut être venu.



Paris, rêve de magie


Le Paris Saint Germain est tout proche. Tout proche d'accomplir ce qu'il n'a pu que toucher du bout des doigts aux temps des stars. De Zlatan Ibrahimovic à Kylian M'bappé, malgré une finale, Paris et sa galaxie de stars n'a jamais réellement convaincu sur la scène européenne, allant de déconvenue en déconvenue. La solution ? Elle était toute trouvée. Plus de talent, toujours plus de talent. Mais ni Neymar, ni Messi n'auront su résoudre les carences évidentes d'un effectif souvent bancal et mal construit. Jusqu'à ce changement de fusil d'épaule. Fini les étoiles et l'impatience, le Paris Saint Germain donne la chance à Luis Enrique de développer son groupe. Et quelle évolution. Alors bien sûr, Paris a déjà atteint ce stade de compétition par le passé. Mais il se dégage quelque chose de différent, une force collective, une certitude de plomb et une image d'unité de cette version du PSG, franchement séduisante. Combinaison de jeunes pousses talentueuses et de cadres plus expérimentés, ce PSG là est une équipe qui bataille ensemble et surtout qui apprend de ses leçons. Car tout ne fut pas rose, non. Une phase de ligue pour le moins laborieuse en raison d'une incapacité chronique à marquer des buts malgré un nombre pléthorique d'occasions générées et une friabilité redhibitoire dans la défense de la surface. Des défauts insurmontables dans cette compétition. Ainsi, Paris a vu la sortie de près. Qualifié à l'arrache pour les phases finales, dos au mur, les Parisiens ont dû battre Manchester City avant de finalement valider leur billet face à Stuttgart lors de la dernière journée, terminant à la quinzième place et héritant d'un Liverpool en pleine bourre et premier de cette phase en huitièmes de finale.

Mais forgé par le feu, ils ne craignent plus les flammes.


La dernière fois qu'il s'était frotté à Arsenal, le PSG avait fait le même constat amer que le Real Madrid cette semaine. Pas au niveau. Ou pas encore à l'époque. Mais beaucoup a changé depuis. Dembele a enfin progressé à la finition et dans ses choix, et sa capacité à percuter et faire des différences donne toujours le tournis aux défenses. Kvarastkhelia est arrivé en provenance de Naples avec toute sa qualité technique. Désire Doué a éclos. Non pardon, il a explosé sous nos yeux. Instinct pur, touché de balle soyeux, joie de jouer, le gamin a quelque chose de spécial. Il suffit de regarder les matches pour voir qu'il crève l'écran. Tout ceci a relancé un Barcola en perte de vitesse mais dont on connaît la qualité dans les grands espaces. Ajoutez à cela les capacités de projection des latéraux Hakimi et Nuno Mendes et le PSG a une véritable puissance de feu offensive, le danger pouvant donc venir de partout. Au milieu, Joao Neves et Vitinha déploient une activité tentaculaire, spectaculaire, pieuvre affamée de ballons, sans parler du calme et de la sérénité dégagée par Fabian Ruiz dans l'organisation des phases de possession. Mais la plus grande différence entre le début de saison et ce moment, c'est le niveau de Gianluigi Donnarumma. Plancher déconcertant et disons le, inquiétant, lors du début d'exercice mais avec Gigio, ce qui compte c'est les hauts et le plafond est haut, très haut. Le ciel est sa limite. Alors s'il réitère ses performances des quarts de finale ou des huitièmes, ou de l'Euro 2020, Paris pourra s'endormir sur ses deux oreilles, car le portier italien veille au grain. Il y a quelques mois, Paris avait souffert de sa fébrilité défensive et de ses lacunes criantes sur phases arrêtées, forcés; contraints à admettre la supériorité tout à fait évidente du club londonien. Mais ce groupe en a fait du chemin, il s'est soudé, transcendé pour devenir une des cinq meilleures équipes d'Europe et éliminer Liverpool en huitièmes de finale, en étant la meilleure équipe d'une double confrontation de haute volée, avant de dominer Aston Villa au Parc 3-1. Cependant, en quarts de finale retour, Paris a joué à se faire peur. Alors qu'ils avaient partie quasiment gagnée, la suffisance d'abord puis la panique ensuite a foudroyé les Parisiens, tremblants comme des feuilles à même d'être emportées par la tempête. Dans l'antre, la forteresse des Villans, jeté en pâture aux lions, le tendre PSG a failli se faire dévorer. Mais il a regardé ses démons dans les yeux et s'en est sorti, presque miraculeusement, indemne. Un coup de semonce, un jet d'eau froide au visage comme un rappel de ne pas se voir trop beau. Peut être pour le meilleur. Si l'on sait une chose de ce groupe, c'est qu'il apprend de ses erreurs et progresse à vu d'œil. C'est le grand moment, celui de constater le chemin parcouru depuis cette défaite du 24 Octobre 2024 et d'aller creuser sa voie, tracer sa route jusqu'à la finale. Le PSG est il prêt? Réponse dans une dizaine de jours.



FC Barcelone-Inter Milan ((30/04 @Barcelone, 6/05 @Inter Milan)

Barcelone, phénix brillant


Le Barça a su renaître de ses cendres. Mieux, il s'est réinventé. Sous Hansi Flick, les Blaugrana sont devenu cette équipe hybride, moderne, qui comme par le passé défend en avançant et impose un pressing intense à ses adversaires et est capable de s'emparer du ballon, cependant, désormais les Catalans adorent aussi les attaques rapides. Et cela change tout. Que cela soit en transition, ou par des sorties de balles, les flèches Raphinha et Yamal sont lancées en profondeur, de manière létale sur les ailes. Le Brésilien, nouveau capitaine de ce Barça 2.0 symbolise tout le renouveau de cette équipe. 12 buts en Ligue des Champions, deuxième meilleur total actuellement -et ce sans aucun penalty au compteur. Il est intraitable, rapide, puissant, efficace. Les éclairs de génie du petit prodige espagnol de l'autre côté vont sans dire, et accompagnés à la pointe par un Robert Lewandowski au niveau, le Barça est la meilleure attaque de la compétition avec pas moins de 37 buts marqués. Défensivement, Jules Koundé s'est imposé comme l'un des, si ce n'est le meilleur latéral droit d'Europe, mais Alejandro Baldé s'est blessé récemment et  Szczęsny remplace Ter Stegen, absent depuis le début de saison. Ainsi, si les Blaugrana réalisent à merveille le piège du hors jeu et malgré des qualités individuelles indéniables, ils sont cependant susceptibles à laisser des chances aux équipes adverses et de fait concéder des occasions dangereuses.


Cela ne les a pas empêché d'être une des équipes les plus impressionnantes cette saison, emmenés par un Pedri étincelant, stratosphérique et indispensable. Son volume de jeu, sa justesse et sa vista font de lui le meilleur milieu et peut-être même le meilleur joueur de la planète en ce moment. Le Barça avait atomisé Dortmundt en quart de finale aller 4-0 et semblait prendre les traits d'un favori en puissance. Mais le train de la hype Blaugrana, sur des rails jusqu'alors, a bien failli rester à quai au Signal Iduna Park lors du match retour. Sans vie, décevant, apathique, le FC Barcelone n'a mis aucun des ingrédients qui avaient fait son succès jusqu'alors dans cette partie et a failli le payer très cher. La dépendance à Pedri, pas titulaire au coup d'envoi, a encore plus sauté aux yeux et le sentiment de puissance, d'invincibilité s'est quelque peu estompée du fait de cette triste défaite 3-1. Comme le PSG face à Aston Villa, le club catalan en tirera certainement ses leçons. Au rang des bonnes nouvelles, Dani Olmo devrait être de retour et en pleine possession de ses moyens. Le Barça a toutes les raisons d'y croire. Cela fait depuis 2019 et cette double confrontation d'anthologie contre Liverpool que Barcelone n'avait pas atteint le dernier carré. Cela fait dix ans qu'ils n'ont pas gagné la Ligue des Champions. Les Blaugrana ont faim de trophée. A eux d'aller le chercher.





Inter Mille Ans

In Vino Veritas, ce cru italien 2024-2025 ne serait-il donc pas un millésime ? L'auteur de ces lignes doit confesser un petit faible pour cette équipe de vieux briscards. Non pas qu'il soit supporter de l'Inter mais cette version des Nerazurri est fort divertissante. Constants dans l'excellence, à un niveau collectif superbe depuis l'arrivée de Simone Inzaghi en tant que coach en 2021, ce groupe très expérimenté - moyenne d'âge de 29 ans, connaît les ficelles du métier et joue un football plaisant. Formation fluide, dévoreuse d'espace, capable de sortie de balles propre comme d'allonger loin devant, de souffrir dans un bloc bas, rompre sans plier, avant d'aligner de belles séquences de possession, le 3-5-2 du club italien est un Rubik's cube insoluble pour beaucoup d'oppositions. Solide derrière, costaud au milieu, fort devant, les faiblesses sont peu nombreuses chez le leader de Serie A. La plus criante est certainement le manque de profondeur de banc, surtout comparé à certains de ses rivaux à ce stade de la compétition. Mais la force collective de cette équipe est indéniable, en témoigne ce quart de finale, duel au couteau, remporté face au Bayern Munich (2-1, 2-2). La force d'un groupe, finaliste il y a deux ans, champion de Serie A la saison passée, leader à l'heure actuelle. Un groupe qui sait gagner. Un groupe qui sublime ses individualités, comme l'excellent Bastoni ou le percutant Marcus Thuram (14 buts et 7 passes décisives au compteur en Série A, 3 buts et 2 passes décisives en Ligue des Champions), sans oublier le trident Barella-Çalhanoğlu-Mkhitaryan. Malheureusement Dumfries est blessé et on connaît l'importance des pistons dans le système interiste. Mais qui de mieux pour symobliser cette sublimation par et pour le collectif que le taureau, le capitaine, Lautaro Martinez. Buffle de puissance aux pieds agiles, touché de pianiste, combinant exquisitement avec ses coéquipiers et notamment son partenaire d'attaque dans cette doublette d'attaquant, l'Argentin fait les efforts sans relâche, bonifie chaque ballon et lie les vagues noires et bleues s'abattant sur la défense adverse. Le "capi" de l'Inter incarne l'âme de cette équipe et est peut-être le meilleur buteur d'Europe cette saison, par son impact, son sens du jeu et du sacrifice et sa capacité à être décisif dans les moments importants. Cependant, une question subsite. L'Inter Milan, épatant de régularité, a souvent peiné à battre les cadors par le passé. Mais cette année, ils ont accroché Arsenal et le Bayern Munich au tableau de chasse. L'Inter va certainement devoir aller chercher un niveau supérieur, une altitude encore plus haute. Sont-ils capable de relever ce défi et de tenir à très haute intensité pendant deux fois 90 minutes face à une autre des meilleures équipes du monde ? Ils ont su le faire en quarts. Il faut maintenant le refaire en demi-finale. L'Inter Milan regarde son verre de vin, rempli à ras bord d'expérience et de principes de jeu, et a une idée en tête. Le troquer contre une coupe. Une coupe aux grandes oreilles.




Le champion de France, le leader de Serie A, le leader de la Liga,et le deuxième meilleur club de Premier League. Quatre championnats représentés. Quatre rêves. Trois seront brisés. Deux de ces fantastiques équipes rentreront à la maison dans moins d'un mois. Une seule soulèvera le trophée. Alors qui du Paris Saint Germain, du FC Barcelone, d'Arsenal ou de l'Inter Milan se retrouvera à disputer la finale à l'Allianz Arena le 31 Mai prochain ? La destination approche, le voyage lui, ne fait que commencer.


Merci pour votre attention et à bientôt sur le site!



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[English Version of the article]

Final Destination


And then they were four. Four teams still dreaming of lifting the Champion's League trophy this season. Rarely has Europe's biggest soccer competition seemed so open. So competitive. For our semi-finalists are certainly among the five best teams of the season-along with Liverpool, eliminated earlier by PSG.


Four teams. Four championships. Four stories. Four different identities. Arsenal, Inter Milan, Paris Saint Germain and FC Barcelona, who will take the trophy?


Arsenal-PSG (29/04 @Arsenal, 7/05 @PSG)


Arsenal of war


First of all, let's talk about the Gunners, perhaps the favourites at the moment. Since Arteta's arrival six years ago, the club has gradually transformed itself into a machine, a well-oiled system, capable of competing with the ogre Manchester City on Premier League turf, losing magnificently and narrowly failing in past seasons in the quest for its first title. This season, it's -relatively- more complicated in England, in a league dominated by the Liverpool Reds. On the European stage, however, the teammates of Ødegaard, the inspired captain, are giving their soccer lessons in style. Just ask Real Madrid, who were on the ropes in London, then muzzled at home by the Gunners' technical mastery, tactical serenity and defensive solidity. Even the shadow of a noche magica, of a remontada so natural to Real, even the guilty leap of concentration from an otherwise impressive William Saliba, did not instill the slightest doubt in the minds of a confident Arsenal during the quarter-final second leg. A feeling that there was a class, a world of distance between the two teams. "There are levels to this", assessment of failure made by Real Madrid, like many other unfortunate teams in the league phase. The London club finished third, with six wins, one draw and just one defeat. That defeat was to Inter Milan, who we'll be talking about shortly.

However, a few more lines on Arsenal are necessary: their defensive base is frightening, their team spirit exemplary, not to mention their quality at set-pieces. So, an unbeatable ogre?


Not necessarily. The club's infirmary is full, with key players such as Gabriel, Kai Havertz and Gabriel Jesus out, reducing their attacking ammunition and potentially sterilizing their offense. We're talking about a team forced to play Mikel Merino, a midfielder as a striker. Yes, but Merino is a brilliant emergency replacement, and Bukayo Saka has returned just in time to revitalize the Gunners' attacking front.

The Gunners are the best defenders in the Premier League, and the statistics put forward in Europe are also very flattering from that point of view. Finally, Arsenal are a team in control, proceeding almost methodically, which makes them very difficult to beat, with only three defeats on the domestic scene and one in Europe.

Surprisingly, none of England's top teams have inflicted these setbacks to Arsenal, as the Gunners have only lost out to Bournemouth, West Ham and Newcastle. Solid, impressive and dominant, Arsenal are ready to go for the trophy. The planets seem to be aligned. No time like the present.



Paris, a magic dream


Paris Saint Germain is very close. Very close to achieving what they have only been able to graze with their fingertips in the days of the stars.

From Zlatan Ibrahimovic to Kylian M'bappé, Paris and its galaxy of stars have never really impressed on the European stage, going from one disappointment to another.

The solution? It was obvious.More talent, always more talent.But neither Neymar nor Messi were able to overcome the obvious shortcomings of a squad that was often shaky and poorly constructed. Until this change of approach. No more stars and impatience, Paris Saint Germain is giving Luis Enrique the chance to develop his squad. And what a development it has been. Of course, Paris has reached this stage of the competition before. But there's something different about this version of PSG, a collective strength, a leaden certainty and an image of unity that is frankly seductive.A combination of talented youngsters and more experienced veterans, this PSG is a team that fights together and, above all, learns from its lessons.

But not everything was pretty. A laborious league phase, to say the least, due to a chronic inability to score goals despite generating a plethora of chances, and a redhibitory friability in the defensive area. Insurmountable shortcomings in this competition. As a result, Paris saw the exit close up. Having just scraped through to the final stages with their backs against the wall, the Parisians had to beat Manchester City before finally sealing their ticket against Stuttgart on the final day, finishing in fifteenth place and inheriting a red-hot Liverpool side in the last 16.


But forged by fire, they no longer fear flames.

The last time they came up against Arsenal, PSG made the same bitter assessment as Real Madrid this week.

Not up to the job. Or not yet, at the time. But a lot has changed since then.

Dembele has at last improved his finishing and his choices, and his ability to break through and make a difference is still making defences dizzy.

Kvarastkhelia arrived from Napoli with all his technical quality.Désire Doué has blossomed. No, sorry, he exploded before our very eyes.

Pure instinct, silky touch on the ball, joy of playing, there's something special about this kid. You only have to watch the matches to see that he jumps out of the screen. All this has given a new boost to a Barcola that was losing momentum, but whose quality in the wide open spaces is well known.

Add to this the projecting abilities of full-backs Hakimi and Nuno Mendes, and PSG have real attacking firepower, enabling danger to come from anywhere.

In midfield, Joao Neves and Vitinha are displaying sprawling, frenzying, octopus-like activity, not to mention Fabian Ruiz's calm and serene organization of possession phases.

But the biggest difference between the start of the season and now is the level of Gianluigi Donnarumma. A puzzling and, let's face it, worrying floor at the start of the season, but with Gigio, it's the highs that count, and the ceiling is high, very high. The sky's the limit. So, if he can repeat his performances in the quarter-finals, the Round of 16 or Euro 2020, Paris can rest easy.

A few months ago, Paris had suffered from its defensive frailties and glaring shortcomings on set-pieces, forced to admit the obvious superiority of the London club.

But this group has come a long way, bonding and transcending to become one of the five best teams in Europe and eliminate Liverpool in the Round of 16, being the best team in a high-flying double-header, before dominating Aston Villa at the Parc 3-1. In the second leg of the quarter-finals, however, Paris played with fire. With the game almost won, first complacency and then panic struck the Parisians, trembling like leaves about to be swept away by the storm. Thrown to the lions in the Villans' fortress, the tender PSG was almost devoured. But it looked its demons in the eye and emerged, almost miraculously, unscathed. A warning shot, a splash of cold water in the face as a reminder not to think too highly of oneself. Perhaps for the better. If there's one thing we know about this group, it's that they learn from their mistakes, and make rapid progress. It's time to take stock of how far they've come since that defeat on October 24, 2024, and dig their own path to the final. Is PSG ready? The answer in ten days' time.


FC Barcelone-Inter Milan ((30/04 @Barcelone, 6/05 @Inter Milan)

Barcelona, the shining phoenix


Barça has risen from the ashes. Better still, it has reinvented itself. Under Hansi Flick, the Blaugrana have become a modern, hybrid team that, as in the past, defends by stepping forward, imposes intense pressure on its opponents and is capable of seizing the ball. However, the Catalans now also love fast attacks. And that changes everything. Raphinha and Yamal are launched deep and lethally down the wings, whether in transition or starting from the back. The Brazilian, new captain of thus Barça 2.0, symbolizes the team's revival. 12 goals in the Champions League, currently the second-highest total - and without a single penalty. He's unstoppable, fast, powerful and efficient. The flashes of genius from the little Spanish prodigy at the other end go without saying, and accompanied at the top by a Robert Lewandowski at the top of his game, Barça are the competition's best attackers with no less than 37 goals scored. Defensively, Jules Koundé has established himself as one of, if not the best right-back in Europe, but Alejandro Baldé has recently been injured and Szczęsny replaces Ter Stegen, who has been absent since the start of the season.


So, while the Blaugrana are excellent at the offside trap, and despite their undeniable individual qualities, they are nonetheless prone to giving away chances to opposing teams and conceding dangerous opportunities as a result. That hasn't stopped them from being one of the most impressive teams this season, led by a sparkling, stratospheric and indispensable Pedri. His volume of play, accuracy and vista make him the best midfielder and perhaps even the best player on the planet at the moment. Barça had crushed Dortmund 4-0 in the first leg of their quarter-final, and looked like potential favourites. But the Blaugrana hype train, which had been on the rails until then, almost came to a crashing halt at Signal Iduna Park in the second leg. Lifeless, disappointing and sluggish, Barcelona failed to bring any of the elements that had made them so successful to this game, and almost paid a heavy price for it. Their dependence on Pedri, who was not in the starting line-up at kick-off, was even more obvious, and the feeling of power and invincibility faded as a result of this sad 3-1 defeat. Like PSG against Aston Villa, the Catalan club will certainly learn from this. The good news is that Dani Olmo is expected to be back and fully fit

Barça have every reason to believe. Barcelona have not reached the last four since 2019, when they played Liverpool in a double-header. It's been ten years since they last won the Champions League. The Blaugrana are hungry for a trophy. It's up to them to go and get it.




Inter Mille Ans


In Vino Veritas, isn't this Italian grand cru 2024-2025 a vintage year? The author of these lines must confess to having a soft spot for this team of seasoned veterans. Not that he's an Inter fan, but this version of the Nerazurri is highly entertaining. Consistent in their excellence, at a superb collective level since the arrival of Simone Inzaghi as coach in 2021, this highly experienced squad - average age 29 - knows the tricks of the trade and plays a pleasing brand of soccer. A fluid, space-devouring formation, capable of starting from the back as well as play long balls, of suffering in a deep defensive block, of bending without breaking and of lining up beautiful sequences of possession, the Italian club's 3-5-2 is an unsolvable Rubik's cube for many opponents. Solid at the back, sturdy in midfield and strong up front, the Serie A leaders' weaknesses are few and far between. The most glaring is certainly their lack of bench depth, especially when compared to some of their rivals at this stage of the competition. But the team's collective strength is undeniable, as witnessed in this quarter-final duel with Bayern Munich (2-1, 2-2). The strength of a group that was runners-up two years ago, Serie A champions last season and current leaders. A team that knows how to win.


This is a squad that sublimates its individual talents, such as the excellent Bastoni or the impactful Marcus Thuram (14 goals and 7 assists in Serie A, 3 goals and 2 assists in the Champions League), not forgetting the Barella-Çalhanoğlu-Mkhitaryan trident. Unfortunately Dumfries is injured, and we know how important pistons are in the Interist system. But who better to symbolize this sublimation by and for the collective than the bull, the captain, Lautaro Martinez. A buffalo of power with nimble feet and a pianist's touch, combining exquisitely with his teammates, the Argentinian makes relentless efforts, improving every possession he touches the ball and linking the black and blue waves crashing down on the opposing defence. Inter's “capi” embodies the soul of this team and is perhaps the best striker in Europe this season, thanks to his impact, his sense of play and sacrifice, and his ability to be decisive in important moments. However, one question remains. In the past, Inter Milan have often struggled to beat the big dogs. This year, however, they have taken Arsenal and Bayern Munich down. Inter will certainly have to reach a higher level, an even higher altitude. Are they up to the challenge of playing two 90-minute games at very high intensity against another of the world's top teams?

They did it in the quarters. Now they have to do it again in the semi-finals.

Inter Milan look at their wine glass, filled to the brim with experience and playing principles, and have an idea in mind. Trade it for a cup. A cup with big ears.





The champion of France, the leader of Serie A, the leader of La Liga, and the second best club in the Premier League. Four championships represented. Four dreams. Three will be shattered. Two of these fantastic teams will return home in less than a month. Only one will lift the trophy. So which of Paris Saint Germain, FC Barcelona, Arsenal or Inter Milan will get to play in the final at the Allianz Arena on May 31?

We are approaching the destination, but the journey has only just begun.




Thank you for your attention, and see you soon on the site!


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